Le paradoxe d’Olson, issu de l’ouvrage Logique de l’action collective (1965), cherche à comprendre les incitations des individus à s’engager dans une action collective.
La communauté d’intérêts entre les individus est en effet insuffisante pour provoquer l’action commune permettant de promouvoir l’intérêt de tous. En effet, les bénéfices de l’action collective sont généralement indivisibles : mise en place de biens publics tels que des pistes cyclables, ou d’une réforme politique telle que le mariage pour tous, la hausse des salaires dans une entreprise suite à des négociations syndicales…
Les bénéfices profitent à tous, indépendamment de la participation à l’action collective. Ils ont donc la caractéristique de biens collectifs, non rivaux et non exclusifs. Les coûts étant individuels et le bénéfice collectif, il est individuellement rationnel de ne pas contribuer aux biens collectifs. Les individus ont alors tendance à se comporter comme un passager clandestin (free-rider), en bénéficiant des résultats de la mobilisation collective sans y avoir participé.
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